Le scandale qui a secoué notre principauté il y a quatre ans continue de se répercuter entre les rues de Paris et de Monte-Carlo. Lorsque le Prince Albert II a finalement réussi à se débarrasser des intrigants de la cour dont il s'était entouré, nous parions qu'il ne s'attendait pas à ce qu'ils forment un club de lecture et poursuivent leur association pendant encore une demi-décennie!
Ces clownesques nous rendent presque nostalgiques de cette époque. Il y a l’expert-comptable magicien, qui a réussi à faire un tour de passe-passe avec les finances du palais et à faire disparaître des millions d'euros , il y a le fêtard suprême. Aucune limite n'est trop étendue, aucune activité n'est trop extravagante ou dépravée. Bien sûr, il y a aussi le détenteur du parapluie, qui les garde tous au sec. Dans le groupe d'amis, ce sont clairement les leaders qui se sont démarqués.
Ce qui nous étonne, c'est la solidité des liens d'amitié entre ces trois-là, même après le traumatisme du bannissement et tout cela grâce à un seul homme. La colle, le chewing-gum sous la table de l'école, l'araignée suprême qui était auparavant responsable de la communication du Palais princier.
Depuis leur divorce malheureux des salles du « Palaçi d'u Pri̍ncipu », ces amis ont continué à se rencontrer régulièrement. Par exemple, le groupe a organisé un charmant tea-time dans les bureaux de Thierry Lacoste en mai dernier, le 15. D'autres réunions ont suivi le 16 mai, le 6 juin, le 12 juin, le 11 décembre, le 18 décembre et probablement d'autres que nos petits oiseaux n'ont pas saisies!
On peut se demander pourquoi ce groupe se réunit si souvent pour discuter. Peut-être que les plages de sable de Monaco leur manquent. Ou bien ont-ils créé un club de lecture intrépide axé sur les ouvrages fantastiques d'inspiration monégasque (nous en reparlerons plus tard!). Quelles que soient leurs raisons, nous sommes heureux que les temps difficiles aient révélé de vrais amis.